lundi 1 octobre 2007

Les 33 travaux de Pif et Hercule

Le mois de septembre est terminé. Oh, vous êtes heureux de lire mon blog pour apprendre de telles révélations, mais je ne m'arrêterais pas là : celui d'octobre commence.

Tout ça pour dire que ce mois-là est celui de mes 33 ans. 33 comme la bière, comme Jésus-Christ, comme le docteur, comme le métro (la ligne 33, celle qui j'imagine ouvrira d'ici quelques siècles). J'ai décidé pour fêter ça en attendant la mort de me lancer un super défi, un méga auto-concours, un top combat-contre-soi-même, celui d'écrire 33 billets ce mois d'octobre.

Non, pas 31, ni 32, ni 12, ni -25 (on comprend déjà vu la logorrhée verbale que je déploie ici que je suis prêt à utiliser les artefacts les plus sournois pour parvenir à mes fins)... mais bien 33 articles. Pourquoi ? Parce que.

Parce que lorsque je marche au bord du trottoir, je suis en équilibre à dix mille mètres d'altitude, au bord du ravin de la mort, le seul moyen de m'en sortir est d'atteindre le feu rouge. Quand je vais dans une cave d'immeuble, je sais que lorsque la minuterie parviendra à sa fin, ce n'est pas seulement la lumière qui disparaîtra, mais l'immeuble tout entier avec moi avec.

Si j'échoue dans cette vaste mission, j'aurai droit à une fessée administrée par des majorettes nues. (Non, il faut trouver un autre gage.)

***

Le mal de dent s'est retranché dans une dernière molaire. Acculé, cerné par un groupe d'intervention antibiotiques, il a pris un nerf en otage. Il s'est barricadé, aux abois, il sait qu'il ne s'en sortira pas. L'antalgique essaie de négocier : "Allez, Malo, libère le nerf, il n'y a pas d'autre issue...
- M'en fous ! J'ai plus rien à perdre, je vais tout faire péter !
- Sois raisonnable, si tu sors de cette dent gentiment, on te fera rien, on te mettra juste dans du pipi, et tu pourras rentrer chez toi, dans les cabinets."

Il ne veut rien savoir. Implacable, je regarde dans ma sacoche, et je dis : "Allez, on envoie les médicaments charger..."

La lanterne magique

Quand l'étincelle a disparu, dans cette lanterne magique qu'est la tête, le film du monde est laid. On regarde le soleil qui s'y...