mercredi 7 novembre 2007

Bloguons moins, bloguons rien

J'ai débuté ce mois de Novembre avec une consigne envoyée par les instances dirigeantes de mon surmoi : faire moins, faire bien. J'avais l'espoir de concentrer toutes mes forces sur quelques billets bien sentis, du style "la vérité sur la Relativité d'Einstein", "dix solutions pour éradiquer le chômage", "Vaincre la mort avec des haricots verts", "Proust expliqué aux animaux", etc.

Mais penser que la somme des petits efforts consacrés à écrire des petits articles peut produire, répartis également sur moins d'articles, des... bref, et ben c'est de la théorie. En fait, moins je blogue, moins je blogue.

Et plus je blogue, plus je blogue. (vlan, 100 lecteurs en moins).

(comme si j'avais 100 lecteurs).

Je signale donc au passage la reprise d'un de mes articles dans le blog collaboratif "Equilibre précaire". Pour l'anecdote, une fois le billet terminé, j'avais caressé l'idée de l'envoyer à Eric Mainville, mais une pudeur de jeune vierge passionnée d'équitation m'avait embrumé l'idée, jusqu'à ce qu'Eric fasse le premier pas ; le vaillant hussard.

A part ça, mon fiston kéké fait le festival du vomi, festival on et off compris, avec représentations nocturnes et supplémentaires le dimanche ; Bertrand Delanoë serait fier de mes nuits blanches et de mes Paris-Plage-de-Gerbe. Je suis fatigué comme une carte bancaire Electron en fin de mois. Mes articles à venir moisissent dans mes brouillons, il me faudrait vraiment au moins un Sarkozy pour les sortir de la triste captivité qu'est l'inachèvement.

A part ça, bonne nouvelle, j'ai gagné un cheeseburger gratuit au MacDonald.

La lanterne magique

Quand l'étincelle a disparu, dans cette lanterne magique qu'est la tête, le film du monde est laid. On regarde le soleil qui s'y...