lundi 2 juillet 2007

Du vrac pour mes dernières nouvelles

Un escargot s'est introduit chez nous par le biais d'une botte de menthe.

Un poussin de moineau est venu s'échouer sur notre fenêtre, il est mort au matin dans tupperware bordé de sous-vêtement. Comme dit E., au moins "il est mort au chaud".

E. a passé mon téléphone portable à la machine à laver. Il est parfaitement propre et absolument détruit.

Kéké aime son camion, il veut l'emmener pour dormir.

Un autre poussin de moineau est tombé sur le trottoir, devant l'entrée. Un adulte aussi. Un problème de conception dans le nid est peut-être à l'origine de ce drame. Si le moineau mort est un mauvais présage, j'ai les chocottes.

C'est la deuxième fois cette année que je tombe sur quelqu'un lisant le magazine "union" dans le métro. Union, c'est comme l'Express ou le Point ou Télé Poche, sauf qu'il y a des femmes nues les jambes écartées.

Nous déménageons, E., Kéké et moi, fin juillet pour revenir à Paris. Ne pas penser aux présages des moineaux morts.

Nous sommes allé au MacDonald, avec ma mère, Kéké et E. Kéké mangeait des frites avec ses doigts, avec un air de chérubin attentif et sage. J'ai aimé ce sentiment, j'ai envie que la vie ne ressemble qu'à cela. Moralité : l'amour rend gros.

Nous sommes allé voté pour le deuxième tour des élections législatives, pas le premier.

J'aime les Kebab de Chateau-Rouge, ils sont énormes. Les parisiens disent les "grecs", au lieu de dire les "kebabs".

Kéké a donné son âne musical a un semi-clochard, et son biberon à un jeune homme perdu dans ses pensées et dans le métro. (et peut-être dans le métro de ses pensées).

J'en ai assez de manger des triangles à midi, j'aimerais tenir l'inventeur du sandwiche mou en triangle et lui faire avaler son poids en pain de mie.

La lanterne magique

Quand l'étincelle a disparu, dans cette lanterne magique qu'est la tête, le film du monde est laid. On regarde le soleil qui s'y...