Je marche sur un glacier. Le vent dément souffle dans le froid total. Tout est blanc, le ciel, le sol. Tu te demandes ce que je fais au Pôle Nord. J’effectue la maintenance d'une station météorologique russe très complexe. J’aime l’eau. L’eau c’est comme le sexe, parfois c’est tendre, parfois c’est dur. Je marche sur l’eau, être humain perdu dans un désert hostile et immaculé.
Soudain, j’aperçois près d’un glacier une forme emprisonnée dans la banquise. Je me précipite. Le blizzard redouble, mais je pense avoir reconnu une forme humaine. Je creuse la paroi cristalline avec ma pioche, et peu à peu je dégage le corps. C’est incroyable : un homme des cavernes emprisonné depuis des siècles dans le froid. Il est vivant ! Quelle surprise ! Stupéfaction.
Peu à peu, il se dégivre, sauf son sexe qui reste désespérément dur. Attends, dis-je, je vais te réchauffer. Nous nous dégivrons mutuellement le sexe. C’est agréable. Force est de le constater. Tu aimes les échecs, demande-je ? Grrrr ! Répond-il. Il se tape la poitrine velue avec sa main disponible.
Il est assez vigoureux. Il a dû chasser de nombreux mammouths, j’aime qu’il prenne soin de lui. Soudain, nous jouissons : de longs jets, puissants, fournis. Le sperme à peine échappé s’est figé dans l’air, comme un stalactite fou partant du gland. C’est fastidieux à nettoyer.
La lanterne magique
Quand l'étincelle a disparu, dans cette lanterne magique qu'est la tête, le film du monde est laid. On regarde le soleil qui s'y...
-
Le premier métier de feu l'acteur Sim était extraordinaire : il débuta durcisseur de tétons au Crazy Horse. Encaissant cette information...
-
(où je ne me rappelle plus comment la conversation en est arrivée là). La méchante : Si ça continue, je vais me faire enlever l'hémisph...
-
Dix phrases pour exprimer mon état de délabrement en ce lundi matin : J'ai plus de souvenirs que si j'habitais Milan. Je suis dans...