Tu te demandes ce que je fais sur le site nucléaire de Creys-Malville. J’effectue des relevés avec mon compteur Geiger. Les réacteurs démantelés vrombissent comme les forges d’un enfer électrique. Je m’approche des turbines, mon compteur s’affole.
Je rencontre alors un ingénieur en combinaison, semblant errer, une portée de chats siamois dans les mains. Quelle surprise ! Stupéfaction. Il se tourne vers moi et me sourit. Bonjour dit-il. Bonjour dis-je. On dirait des grandes tours, comme aux échecs, n’est-ce pas, fait-il. Vous aimez les échecs, réponds-je ? Ça tombe bien !
Il dégrafe alors son pantalon de plomb. Je dis : ce n’est pas très prudent, peut-être. Ne t’inquiète pas, répond-il, j’ai des préservatifs.
Nous nous caressons mutuellement, dans les signaux d’alarmes qui clignotent. Je remonte son long sexe vigoureux, puis l'autre aussi. Il fait chaud, mais c'est agréable. Force est de le constater. Puis nous jouissons, de longs jets, puissants, fournis. Je dis, ébahi : oh ! Ton sperme est phosphorescent ! Oui, répond-il, dans la nuit, c’est sympathique. Mais c’est fastidieux à nettoyer.
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