
J’ouvre un sas, et je tombe alors sur un homme blond qui, torse nu, s’exerce aux haltères en transpirant. Quelle surprise ! Stupéfaction. La sueur sur ses muscles brille comme de l’huile. Evidement, les haltères en apesanteur, c’est plus pour le symbole, mais quand même, j’apprécie de le voir prendre soin de lui. Il est torse nu, et le reste aussi. Peut être est-ce l’absence de gravité, mais son sexe volumineux voltige en toute liberté comme une licorne. Il me dit :
« Je m’appelle Piotr.
_ Tiens, je réponds, je pensais être seul sur la station. Quelle surprise !
_ J’ai du rrrater la dernière capsule. Veux-tu faire une parti d’échec ? »
Je m’assois à ses côtés, il a abandonné ses haltères allées se perdre au plafond. Nous jouons aux échecs. Tandis que je suis sur le point de prendre son roi, je constate que nous nous caressons depuis un moment. C’est agréable, dis-je. Oui, force est de le constater, me répond-il.
Puis nous jouissons. Des longs jets, puissants, fournis. Dans l’apesanteur, nos spermes libérés forment une sorte de petite voie lactée dans l’habitacle. C’est fastidieux à nettoyer.