Elle arrivait souvent avec un petit post-it à la main, jaune, qui collait sur le bout du doigt. Pratique pour traverser des pièces et des couloirs.
Je bougonnais : envoie moi plutôt un email, ça économise des arbres.
Là, elle a compris la leçon. Elle se pointe encore avec son petit post-it jaune au doigt, mais elle me dit tout de suite : "je t'envoie un email, alors ?"
Je bougonne, de mauvaise humeur, toujours : non, envoie moi plutôt un post-it en papier. Ça économise les arbres numériques. Elle reste un instant interdite. Puis elle s'en va. Elle a peut-être un blog qui sait ? Elle va y écrire qu'elle travaille avec des fous.
La lanterne magique
Quand l'étincelle a disparu, dans cette lanterne magique qu'est la tête, le film du monde est laid. On regarde le soleil qui s'y...
-
Le premier métier de feu l'acteur Sim était extraordinaire : il débuta durcisseur de tétons au Crazy Horse. Encaissant cette information...
-
(où je ne me rappelle plus comment la conversation en est arrivée là). La méchante : Si ça continue, je vais me faire enlever l'hémisph...
-
Dix phrases pour exprimer mon état de délabrement en ce lundi matin : J'ai plus de souvenirs que si j'habitais Milan. Je suis dans...